Au collège, des élèves m’ont dit que le plus beau cadeau exprimant Noël pour eux en cette période, est le don de soi, qui est fait à quelqu’un. Je trouve que cette idée résume bien le climat qui a habité la célébration de Noël du vendredi 11 décembre au collège.

Le dialogue qu’a eu le père ASSALE avec les jeunes tournait autour de l’idée suivante : Dieu connaît tous les cœurs, même le nôtre, que nous croyons ou pas en Lui. Pour Dieu, le plus important n’est pas d’appartenir à une religion, de prier. Par la naissance de Jésus, Il est venu nous révéler que le plus important pour Lui dans la Vie, c’est : apprendre à nous aimer comme des frères . Célébrer la naissance de Jésus signifie que chaque fois qu’un enfant nait dans le monde, Noël est un jour de Paix, un jour d’Amour. Dieu nous aime comme nous sommes … et nous ?

Sous-entendu : la Bonne Nouvelle de Noël exprime que Dieu a envoyé son fils pour manifester son amour concret envers notre humanité. Dans un même geste, je crois que la place des chrétiens est aux côtés de leurs frères dans cette période particulière. Tout ce que l’on accomplit de beau, de bon pour les autres est en soi une célébration de Noël. Plus que jamais, nous sommes appelés à faire de nos actes, des signes de l’amour de Dieu pour l’humanité.

On l’a assez dit : la crise sanitaire a fait tomber nos sécurités, et a mis à nues les fragilités de nos existences. Or Noël, c’est la fragilité incarnée, l’arrivée d’un enfant, immédiatement persécuté, dont les parents fuient en Égypte pour échapper au danger. Notre Dieu a éprouvé cette fragilité, c’est une joie à la fois immense et simple de se savoir accompagné dans notre épopée humaine. Une joie immense et aussi un mystère… Par la fraternité, Dieu nous demande d’écouter Son Amour Infini qu’Il nous a donné par Son Fils, et que l’on peut le faire rayonner concrètement par l’esprit de solidarité qui peut nous animer.